lundi 3 octobre 2011

Jean-Jacques Reboux poursuivi en justice par une ancienne collègue de travail

Le gars Reboux, éditeur de Casse-toi pov'con! et organisateur de l'apéro du même nom le 28 février 2011, qui s'était assagi depuis quelques temps, vient de recevoir une assignation en justice. Catherine Fradier, une ancienne collègue à lui (ils ont eu un procès contre l'Opus Dei, une histoire abracadabrantesque qui s'est terminée par leur victoire par KO, en janvier 2009), porte plainte contre lui parce qu'il lui doit 1143 euros (des droits d'auteur, à c'qu'il paraît!). Elle lui réclame la bagatelle de 25.000 euros de dommages et intérêts…
Si vous voulez mon avis, en voilà une qui a une toiture à refaire!!!! Si c'est pas malheureux…
Pour lire tous les détails de cette histoire, cliquez ici.

jeudi 22 septembre 2011

Karachi. Ça sent le roussi pour le gangster mafieux de l'Elysée

Vous avez vu ça? Le petit con de l'Elysée commence à avoir chaud aux fesses… Au train où ça va, l'affaire Karachi va le rattraper avant les élections! Après la garde à vue et la mise en examen de son témoin de mariage Nicolas Bazire et de Thierry Gaubert, les petzouilles de l'Elysée ont publié un communiqué bourré de mensonges pour dire que le petit chef n'est pour rien dans cette triste affaire, qui a coûté la vie à une douzaine d'innocents…
Lâche pas l'affaire, Van Ruymbeck! On a besoin de toi pour virer le petit président!!!!

samedi 27 août 2011

Fernand Buron n'est pas mort!

Contrairement à certaines rumeurs, je ne suis pas mort. (J'ai même passé d'excellentes vacances, dans un endroit où le petit président devrait aller plus souvent, ça lui remettrait les idées en place!!!). Je me fais juste un peu discret… Histoire d'être en forme dans huit mois, quand on donnera un GRAND COUP PIED AU CUL au minable de l'Elysée!

mardi 31 mai 2011

La Morano, faudrait la passer au DDT!

Dans Casse-toi pov'con! j'ai écrit ceci: "La Morano, faudrait la passer au DDT!" Et je ne suis pas prêt de changer d'avis… La partouzeuse de la chambre des députés vient encore de faire des siennes… Après ça , ça et ça , la voilà qui vient de faire licencier une employée du Printemps de Nancy (lire sur Rue89). Heureusement que ça va dégager au printemps 2012!!!!

samedi 21 mai 2011

Il est joli, l'ex-futur président !

Quand Odette m'a appris la nouvelle j'étais en train de dérincer la haie du jardin, j'ai failli me couper un doigt… Quelle honte! Et vous les avez entendus, tous ces fumiers de salopards qui prennent sa défense? Jean-François Kahn (le roi des petzouilles!), Jack Lang, BHL, et ce crétin de Vincent Lindon… Sans parler de tous les abrutis qui crient au complot!!! Ça fait beaucoup d'abrutis au mètre carré, quand même… Ah, elle est belle, la France…

François Hollande :"Merci, DSK!"

Je n'ai jamais cru les salades des journalistes essayant de nous imposer l'obsédé sexuel DSK. Quelque chose me disait qu'il ne serait pas candidat en 2012, mais j'étais évidemment loin de penser qu'il dégagerait aussi vite, et de cette façon… Donc, plus que jamais, comme je le disais ICI le 27 avril, oui, François Hollande sera le prochain président.

jeudi 5 mai 2011

Lecture de "Casse-toi pov'con!" le 19 mai chez Mamouti

Ça se passe le jeudi 19 mai à 20h30 Chez Mamouti, 10 rue de la Tombe-Issoire 75014 Paris (Métro St-Jacques).
1°) On prend l'apéro au bar. 2°) On lit le texte sur la terrasse. 3°) On casse la croûte (couscous tunisien garanti révolutionnaire). 4°) Retour au jardin d'hiver pour le digestif.
La soirée est organisée par l'association Les Comptoirs du Noir. Le texte sera lu par les comédiens Daniel Schröpfer et Cybèle Castoriadis, le tout filmée pour être diffusé sur You Tube. Y'a pas à dire, je suis gâté!!!

Ma première dédicace à Arras (Colères du présent)


mercredi 27 avril 2011

Mon pronostic pour 2012 : François Hollande président

Demain soir, François Hollande entre en campagne à Clichy-sous-Bois… Je l'ai écrit dans Casse-toi pov’con! Je le répète ici. Le successeur du Minus, c'est lui… Le gros DSK obsédé par le cul et le pognon peut se rhabiller… On prend les paris? Et contre qui? A moins que la Marine avale l’œil de verre de son père pendant le week-end de Pâques 2012, je ne vois vraiment pas ce qui pourrait empêcher la Le Pen d'accéder au second tour… Tu l'as voulue, ta rupture, le Minus, tu vas la sentir passer!!!

jeudi 14 avril 2011

Mon programme pour 2012 : 22 mesures pour que ça aille mieux après le départ de Sarkozy

Tout pov'con qu'on est, on a des idées… Avec mon fils Denis, agronome au Québec, on a concocté 22 mesures pour que les choses aillent mieux après le départ du petit con.
CES PROPOSITIONS, extraites du livre CASSE-TOI POV'CON!, sont GRATUITEMENT mises à la disposition des candidats! SERVEZ-VOUS.

1. Nationalisation des sociétés d’autoroute et des compagnies de distribution d’eau. Nationalisation des banques aidées par l’État et des laboratoires pharmaceutiques mis en cause dans des scandales. Servier, à la caisse ! Encore un copain de Sarkozy, le tueur au Mediator !
2. Création d’une taxe sur les plus-values boursières. Interdiction d’implantation dans les paradis fiscaux pour les entreprises du CAC 40 qui ramènent leur impôt sur les bénéfices de 30% à 8%. L’Europe interdit aux pays membres d’être des paradis fiscaux. Sinon, dehors !
3. Suppression des machins inutiles avec emploi fictif et salaire astronomique pour les copains, comme le Conseil économique et social. Et il faudrait punir ceux qui dilapident l’argent public, parce que la Cour des comptes, dans ces conditions, autant pisser dans un violon! Vous avez vu ça, le maire de Tours? 800.000 euros à rien foutre! Un socialiste! Et pendant ce temps-là, les gamins sont 40 par classe! Ah, les bon Dieu de crapules !
4. Interdiction du cumul des mandats et des micro-partis pour financer les hommes politiques. Inégibilité à vie pour les hommes politiques condamnés pour corruption. Les Balkany, on a assez vu vos têtes de truands, on dégage !
5. Interdiction pour les industriels de racheter des journaux et des chaînes de télévision.
6. Réquisition des logements vides. Baisse des loyers avec indexation sur les revenus des locataires. Et puis je virerais tous les riches des HLM aussi. Paraît qu’à Paris c’est plein de profs de fac…
7. Rétablissement de la formation pour les profs. Quand je pense que l’Éducation nationale a même pas fait grève, tu te demandes où ils ont la tête, les profs ! Et puis faudrait aussi arrêter de supprimer des postes…
8. Retour à la retraite à 60 ans. Par contre, pour la SNCF, y a de l’abus… C’est fini, les trains à vapeur, les gars ! Je vais pas me faire des copains, là…
9. Les PTT, à présent… Embauche de personnel non vacataire, avec des sièges pour les guichetiers. La Poste « société anonyme » ! Quand je pense que Johnny a reçu du fric pour avoir sa tête de drogué sur un timbre! Tout ça pour faire plaisir à un pignouf de la direction. Direction… la Suisse! Pourquoi pas un timbre fiscal, tant qu’ils y sont ! Et ça fait la java avec Sarkozy ! Et pendant ce temps-là, les postiers se suicident, comme à France Télécom! Les salopards…
10. Taxation maximum des salaires des footballeurs milliardaires. Avec le fric récupéré on finance des postes d’éducateurs dans les petits clubs.
11. Plafonnement des salaires des grands patrons et des directeurs d’organismes publics. Ockrent, tu rends l’argent et tu arrêtes de mettre ton ambre solaire sur tes notes de frais…
12. Taxation des produits fabriqués en Chine et dans les pays où on paie les ouvriers à coups de pied au cul.
13. Suppression du Loto et des jeux de grattage à la con. Ouverture de centres de désintoxication pour les malades du jeu. La Française des jeux, au poteau !
14. Fin de la casse du système hospitalier. Embauche de personnel dans les hôpitaux. Et puis j’embaucherais des clowns, des conteurs et des magiciens pour égayer la vie dans les maisons de retraite et les hôpitaux.
15. Réouverture des tribunaux supprimés par la poule Dior à Sarko. Ils trouvent du pognon pour les banques, ils peuvent en trouver pour la justice…
16. Police et sécurité. Le petit con a fait des dégâts, y a du boulot! Bon, d’abord, suppression de la politique de rendement. Au lieu de mettre des PV pour se faire bien voir de leurs chefs et remplir les caisses de l’État vidées par le bouclier fiscal, les flics s’attaqueront aux vrais délinquants. Faudrait remettre de l’ordre dans la police aussi. Il y a trop de gens qui se font maltraiter par des voyous en uniforme. Faudrait faire des tests à l’école de police pour vérifier le QI et la moralité des poulets. Les cow-boys, au far-west !
17. Retour aux cantines scolaires de qualité. Formation en masse d’apprentis cuisiniers. Dehors, la Sodexo! Fini la bouffe à vomir dans les écoles et les hôpitaux. On a les meilleurs cuistots du monde, si c’est pas une pitié de voir ça! Je peux t’dire que ça en créerait, des emplois…
18. Suppression des niches fiscales. T’as du pognon, tu passes à la caisse, y a pas de raison.
19. Création d’un entretien d’aptitude à la profession de ministre pour éviter les incapables comme Lefebvre, Morano, Estrosi, Bachelot Fadela Amara, Rachida Dati. Ces deux-là, alors, c’est le pompon ! Faudrait les traiter au DDT ! Et encore !
20. Passage à la VIe République. Instauration d’une charte des devoirs du président. Les cinglés comme Sarko, on n’en veut plus! Suppression de l’immunité parlementaire pour les députés et le président. Chirac, tes examens de santé, tu les feras à la Santé ! Nom de Dieu, ça m’démange… J’ai pourtant voté pour lui, et pas qu’en 2002 !
21. Agriculture. Mon gars Denis, il a sa petite idée pour améliorer la vie dans nos campagnes. Il a écrit un article là-dessus pour un journal de la « belle province », on va pas entrer dans les détails. Ça s’inspire du bouclier rural… C’est un député socialiste qui a lancé ça, pour réduire les inégalités entre la ville et la campagne. Comme l’État a laissé tomber les collectivités, ils proposent un traitement de cheval pour relancer tout ça. Parce que si on ne fait rien, dans dix ans, nos campagnes, ça va être le désert…
C’est quoi, l’idée de votre fils ?
Les Bourses populaires de réseau et d’échange. On pourrait tro-quer tout ce qu’on veut, comme ça se fait déjà par endroits, acheter des légumes, de la volaille aux paysans du coin, sans passer par les mafias de la grande distribution. Comme les AMAP, quoi.
Une sorte de marché, en fait…
Sauf que là ça concernerait pas que les paysans. Mon gars Denis, il appelle ça une « agora citoyenne ». On pourrait aussi apprendre à lire, chanter, danser, cuisiner, faire de la musique, du théâtre, organiser le covoiturage, fabriquer des vêtements et des jouets. Avec un médecin qui donnerait des consultations, des ordinateurs pour les gens qui n’ont pas Internet, des maîtres d’école pour aider les mômes qui ont du mal à suivre. Ça coûterait rien, avec tous les retraités qui demandent qu’à rendre service… Et puis faudrait remettre le cinéma partout. Je te garantis que les jeunes auraient moins envie de traîner ! Ce serait un endroit où on pourrait trouver du réconfort, rencontrer les gens des associations qui essayent d’améliorer la société. Mon gars Denis, il dit que l’avenir est aux réseaux, pour lutter contre la dictature des marchés ! Y a que comme ça qu’on s’en sortira… Parce que si on compte sur l’État, on sera morts avant ! Surtout à la vitesse que l’UMP bousille les services publics…
Mais c’est la Révolution, votre programme !
Parfaitement, une révolution ! Sinon on est foutus… C’est surtout pour les générations futures que je m’inquiète… parce que nous… Ah, oui, il y a un truc important que j’ai oublié !…
22. Le président : au SMIC. Comme tous ses frais sont pris en charge, il manquerait de rien.
Mais plus personne ne voudra se présenter !
Eh ben comme ça on aura un président intègre ! Tout le monde est pas obsédé par le fric comme l’autre abruti. Les campagnes élec-torales coûteront moins cher, y aura moins de corruption. Et on divisera par dix le budget de l’Élysée. Fini, les sondages pour engraisser les crapauds de Séguéla ! Ah, celui-là, si je l’tenais, je lui ferais bouffer sa Rolex !
Le SMIC, quand même… pour le président…
Bon allez ! Je monte à 4.000. Y en a marre de la gangrène du fric ! Ça ferait un bon exemple pour la jeunesse, vous trouvez pas ?

mardi 12 avril 2011

Nadine Morano a encore fait sous elle : elle confond Renault et Renaud

Nadine Morano vient encore de faire la preuve de son incommensurable bêtise, qui la place tout au sommet de la pyramide de la vulgarité sarkozyste, ex-eaquo avec la députée UMP de l'Orne Sylvia Bassot et l'abruti Hors-Catégorie Frédéric Lefebvre.
Sur Canal +, à la question "Renault tous coupables, sauf Ghosn?" elle a répondu qu'elle ne connaissait pas cette chanson de Renaud.
Ça me rappelle quand cette pauvre fille obsédée de la gaudriole avait mis le feu à la chambre des députés en partouzant avec cinq gaillards aguerris (lire l'indiscrétion sur le blog de Nicolas Minus, qui n'a pas été démentie depuis).
Faut-il interner Nadine Morano? la question se pose plus que jamais.

vendredi 8 avril 2011

Christian Lacoste, le syndicaliste CGT qui refuse de serrer la main de Sarkozy

Ça s'est passé à Issoire, dans le Puy-de-Dôme… Christian Lacoste, militant CGT de l'usine Alcan, a refusé de serrer la main du petit con, en lui disant qu'un homme qui méprise autant les Français ne mérite pas qu'on lui serre la main. Il a failli se ramasser une châtaigne! Bienvenue au club, mon gars!

samedi 2 avril 2011

Sarkozy poursuit un paysan qui lui a crié "Casse-toi pov'con!" au salon de l'Agriculture

Le 19 février, un collègue a crié Casse-toi pov'con! au petit président au salon de l'Agriculture. Il passe en procès le 5 avril. Depuis que Sarkozy m'a insulté, il s'en est passé des choses… Toutes les informations ici.

jeudi 31 mars 2011

Emmanuel Todd: "Ils sont soit cons, soit indifférents au sort des gens!"

Emmanuel Todd était hier matin l'invité de France Inter. "Ils" , ce sont les salopards sarkozystes qui ont fait leur nid à l'Elysée depuis 2007 autour du petit président, les Patrick Buisson, Henri Guaino (krrr, krrr…) et Cie… Mais ça va pas durer!!!! Parce qu'on va les virer à coups de pied au cul!!!!

mardi 29 mars 2011

Claude Guéant, ministre de l'Intérieur révisionniste

Claude Guéant met en doute la réalité du succès de la gauche aux élections cantonales. Depuis que sa femme est décédée (paix à son âme), le ministre de l'Intérieur passe toutes ses soirées à bosser comme un malade pour essayer de sauver Sarkozy, ça lui réussit vraiment pas…

samedi 26 mars 2011

Claude Guéant est-il un vrai fasciste ou juste un sale type?

Pendant que les peuples arabes se libérent de l'oppression, que les Japonais pleurent leurs morts, que les Ivoiriens se font massacrer par l'armée de Gbagbo et que la moitié de la planète est à feu et à sang, Claude Guéant (regardez-moi cette belle tête d'abruti!) propose d'expulser 28.000 étrangers en 2011 (mieux que le fils spirituel du maréchal!). Avec Odette, on n'est pas d'accord… Elle dit qu'il fait tout ce ramdam pour picorer des voix au FN, moi je dis que ce bonhomme-là, obsédé de l'ordre et de la flicaille comme son maître à penser Sarkozy, est un vrai fasciste qui s'ignore, et qu'il ferait mieux de prendre sa carte chez la Marine.

Sylvia Bassot : "Fernand Buron est un menteur, je ne suis pour rien dans le casting des petits à l'usine Faurecia lors de la visite du président!"

Sylvia Bassot, députée UMP de l'Orne (veuve de Hubert Bassot, un gars qui a fricoté à l'OAS et fait le coup de poing avec Madelin et Devedjan), qui s'était fait remarquer en se fracturant le poignet le jour de la visite du petit président à l'usine Faurecia de Flers (septembre 2009), n'a pas digéré mes révélations sur le son rôle dans le casting des petits, dans Casse-toi pov'con!
Du coup, elle vient de m’envoyer une bafouille dans laquelle elle menace de… noyer ma chienne Rustica!
Elle est belle, la République!
Allez, je vous remets la vidéo, pour la bonne bouche… (cliquez ici).

Sarkozy Dégage! Ça vient?

Aujourd'hui, les Anglais sont des dizaines de milliers à manifester contre l'austérité. Pareil en Allemagne, où ça manifeste contre le nucléaire… Et nous, alors? Quand est-ce qu'on sort les pancartes SARKOZY DEGAGE! ?

lundi 14 mars 2011

Un petit mot de Karine L.

Je viens de lire votre livre 2 fois dans la matinée... un seul mot me vient à l'esprit "bravo"... Je vous admire pour votre courage au salon de l'Agriculture... Aussi parce que vous dites haut et fort ce que nous sommes des millions à penser dans le silence et l'impuissance... Moi j'ai voté comme Odette car je me suis dit qu'une "cruche" bien entourée vaut mieux qu'un enculé de marque déposée!... Votre livre est une bouffée d'oxygène dans cette pseudo république étouffante et malsaine... Merci merci merci Monsieur, du fond de mon cœur meurtri de citoyenne déçue.... MERCI.
Karine L. (message reçu par Facebook)

samedi 26 février 2011

"Casse-toi pov'con!" : récidive au salon de l'Agriculture le 19 février 2011

Samedi 19 février, au salon de l'Agriculture, sur le coup de 12h30, alors qu'il venait de quitter une table ronde avec des syndicats paysans, Sarkozy s'est fait enguirlander par un citoyen qui lui a renvoyé dans les gencives son Casse-toi pov'con! avant de passer 6 heures en garde à vue. Il a été convoqué au tribunal le 5 avril.
Après Hervé Eon (condamné à 30 euros d'amende avec sursis), ce sera donc le 2e citoyen français poursuivi pour offense au président de la République. Je ne vous en dis pas plus car cette personne tient à rester anonyme…
Information du CODEDO (Collectif pour la dépénalisation du délit d'outrage).

L'éditorial du Monde Magazine parle de "Casse-toi pov'con!"

Didier Pourquery, le rédacteur en chef, nous a fait l'honneur de son éditorial!!!

mardi 22 février 2011

Toi aussi, écris tes doléances à Sarkozy !

Toi aussi, tu n’en peux plus de la politique de Sarkozy, de son comportement outrancier, irrespectueux des citoyens? Alors fais comme moi, lâche-toi, écris tes doléances en utilisant le formulaire ci-contre (cliquer pour télécharger). Tu peux aussi le découper dans Casse-toi pov'con! mais ce serait dommage d'abîmer le livre…) Après ça, envoie-le à Sarkozy, le courrier pour l'Elysée est GRATUIT! Comme ça, il comprendra combien il a tort de prendre ses compatriotes pour des pov'cons!

dimanche 20 février 2011

Le petit con supprime la garden-party, le pov'con la rétablit!

Accompagnement musical : En grève, de Christian Roux. Extrait de l'album Goutte à goutte, en écoute sur Deezer ici.

Site officiel de Christian Roux.

CASSE-TOI POV'CON! Venez le dire à l'Elysée le 23 février à 12h

Les amis de Fernand Buron*, insulté par Sarkozy le 23 février 2008 au salon de l'Agriculture, vous invitent à participer à l'apéro CASSE-TOI POV'CON!
le mercredi 23 février 2011 à 12h devant l'Elysée

A cette occasion, Fernand Buron présentera son livre Casse-toi pov'con! considéré par Le Point comme un manifeste de la révolte anti-Sarkozy

La manifestation est autorisée par la préfecture de police, qui nous a cependant interdit de manifester devant l'Elysée. Rendez-vous à partir de 11h45 place Chassaigne-Goyon, à l'angle de la rue La Boétie et de la rue du Faubourg-St-Honoré (Métro St-Philippe-du-Roule).

Vous en avez assez de ce président qui n'est pas le président de tous les Français, de son comportement outrancier qui fait honte à la France, de sa politique destructrice? Le climat anxiogène qu'il fait peser sur le pays vous insupporte? Le savoir-faire tunisien vous donne des idées? Venez le dire avec nous au siège du pouvoir!

Venez avec vos pancartes (CASSE-TOI POV'CON ! SARKOZY DEGAGE !)
[Pour information. Depuis le 20 août 2010, brandir une pancarte CASSE-TOI POV'CON! devant l'Elysée n'est pas considéré comme une offense au président de la République. Lire ICI]

FAITES CIRCULER L'INFORMATION !

* Il s'agit d'un nom d'emprunt. Contrairement à certaines informations diffusées ces jours derniers dans les médias, faisant référence à une soi-disant "imposture" de l'éditeur de Fernand, qui aurait "piégé" l'AFP, cette manifestation n'est ni un canular, ni une opération publicitaire pour un "livre-supercherie", mais une manifestation militante – certes organisée de façon "ludique", par des citoyens qui ne font partie d'aucun parti –, contre les dégâts causés par le président de la République. "Nous sommes tous des Fernand Buron…"

Le blog de Fernand - Pour suivre Fernand sur Twitter
Le blog Casse-toi pov'con! - L'apéro Casse-toi pov'con sur Démosphère.

vendredi 18 février 2011

Le Point: "Casse-toi pov'con! un manifeste de révolte anti-sarkozy

C’est pas les gauchistes qui le disent, mais Le Point, qui annonce notre petit apéro du 23 février.
Et en plus, c'est dans le numéro où le petit président est présenté comme un increvable…
Vous, je sais pas, mais moi, il me fait presque pitié…

jeudi 17 février 2011

Alliot-Marie n'aime pas qu'on dise "Casse-toi pov'con, Moubarak!"

C'est dans Télérama. Un prof de français qui manifestait au Caire en soutien aux Egyptiens avec une pancarte Casse-toi pauvre con a été rapatrié par le quai d'Orsay (dirigé par la bourrique d'Alliot-Marie). Ça manque pas d'air!!!
Pour le 23, prévoyez vos pancartes SARKOZY, DEGAGE!

58 % des Français ont envie de révolte

D'après un sondage (c'est sur Europe 1), 58% des Français ont envie qu'une révolte éclate (seulement 58%?), mais moins de la moitié y croit. Notre apéro Casse-toi pov'con! du 23 février tombe à pic, on dirait!
Je ne sais pas s'il en fait exprès, mais le 23 février, le petit président reçoit à dîner les Français du panel de l'émission de TF1 Paroles de Français (à l'exception du syndicaliste Pierre Le Ménahès, qui a décliné l'invitation), qui seront accompagnés par leur guide spirituel, le vendeur de soupe sarkozyste Jean-Pierre Pernaut.
23 février, 12h, apéro Casse-toi pov'con! aux portes du palais.
23 février, 20h, dîner de cons au palais.

mercredi 9 février 2011

23 février, 12h, apéro CASSE-TOI POV’CON à l'Elysée : J –14

Communiqué (cliquer sur l'image pour télécharger)

Le 23 février 2008, au salon de l’Agricul-ture, Nicolas Sarkozy lançait à un visiteur qui refusait de lui serrer la main : Casse-toi pov’ con ! L’insulte choqua les Français.

Trois ans et demi après son élection, la coupe est pleine. Les outrances sarko-zystes ne sauraient faire oublier l’essentiel : cet homme n’est pas le président de tous les Français, mais bien celui de l’oligarchie qui l’a porté au pouvoir, comme l’a démontré l’affaire Woerth-Bettencourt.

A travers Sarkozy, c’est toute une politique qui est rejetée par un nombre croissant de citoyens, au niveau du social, de la santé, de l’éducation, de la justice, de l’image de la France dans le monde (l’indécent épisode tunisien de Michèle Alliot-Marie, son scandaleux discours à l’Assemblée).

Les Français, abasourdis, écrasés sous le double poids de la crise et d’un système aux dérives autoritaires inquiétantes, n’en peuvent plus de ce régime, où l’on voit un ministre des Libertés publiques condamné pour injure raciale rester à son poste, et de ce président autocrate, arrogant, narcissique, moins préoccupé du sort de ses compatriotes que de sa personne, des intérêts de ses obligés et de sa réélection à une fonction dont il se montre si peu digne, comme vient encore de le rappeler l’instrumentalisation de l’« affaire Lætitita » qui provoque la fronde des magistrats et des policiers.

Jusqu’où ira-t-il? Jusqu’où ira cette politique de des-truction massive? Combien de temps allons-nous encore supporter l’insupportable? Comme des millions de Fran-çais, Fernand Buron, le « pov’con » du salon de l’Agri-culture [c'est moi!], se pose ces questions.

Après trois ans de silence, il sort de sa réserve et dit sa colère dans un livre d’entretiens qu’il présentera aux portes du palais, le 23 février 2011 à midi.

S’inspirant du prodigieux savoir-faire tunisien, Fernand Buron invite tous les pov’cons outragés par Sarkozy à le retrouver pour renvoyer à ce président qui fait honte à des millions de Français son « Casse-toi pov’con ! »

M. Buron invite tous les citoyens à organiser partout en France des apéros Casse-toi pov’con ! tous les 23 du mois, jusqu’au départ de Sarkozy en 2012.

mardi 25 janvier 2011

PSYCHOLOGIES parle de Casse-toi pov'con!

Ben mon vieux, les nouvelles vont vite! Mon bouquin vient à peine de partir à l'imprimerie qu'il y a déjà un article sur le blog Culture Café, de la revue Psychologies. (Odette est abonnée, elle va être contente…)

Sarkozy, dégage!

Tunisie, Egypte, Algérie…
Les situations ne sont évidemment pas comparables mais c'est quand même le moment ou jamais de dire au petit petzouille qui dirige la France: DEGAGE! ON T'A ASSEZ VU!

mardi 18 janvier 2011

Mais comment fait-il pour être aussi con!

Extrait des vœux à la France rurale… Le Minus confond l’Alsace et l’Allemagne! Bien fait pour les abrutis qui sont allés l’écouter!!!

samedi 8 janvier 2011

La préface de "CASSE-TOI POV'CON!"

AU NOM DE TOUS LES POV’CONS INSULTÉS PAR SARKOZY

Le 23 février 2008, quittant un salon de l'Agriculture qu’il venait d’inaugurer au pas de charge, Nicolas Sarkozy, incapable de cacher son malaise envers un monde paysan qu’il est incapable de comprendre, un monde dont il n’a pas la moindre idée de la dureté de la vie, et dont il se contrefout gaillardement – mais qui aime-t-il vraiment, ce Narcisse-Rolex aux colères d’Ubu minus, à part lui-même, la caste de ses riches obligés, et la jouissance pathologique, quasi-névroti-que, du pouvoir ? –, le 23 février 2008, donc, le pré-sident lançait à un passant qui refusait de lui serrer la main : Casse-toi pov’ con !
Cette insulte digne d’une cour de récré, ahurissante dans la bouche d’un chef d'État, mise en ligne quel-ques heures plus tard sur le site Internet du Parisien, beaucoup de Français, incrédules, la ressentiront comme une marque de mépris personnelle à leur égard…
Ils n’avaient pourtant encore rien vu ! Cette saillie, quatre mois après le Descends un peu l’dire! adressé à un marin-pêcheur du Guilvinec en novembre 2007, annonçait un florilège d’une vacuité abyssale, où la vulgarité1 dans la forme (Sarkozy parle mal) et le fond (Sarkozy parle mal aux Français) le dispute à l’imma-turité et à l’indigence intellectuelle, le très agité pré-sident, qui ne supporte pas la contradiction, s’abîmant chaque jour un peu plus dans les convulsions d’une in-quiétante obsession de sa personne, ce qui est un peu embêtant lorsqu’on exerce de si hautes fonctions.

LE POV’CON INCONNU

Dans les jours qui suivirent, comme bien des Fran-çais je me posai la question : mais qui était donc cet homme de modeste condition qui avait aussi crâne-ment tenu tête au président d’un tonitruant Touche-moi pas, tu m’salis! ? À la différence de Juju du Guilvinec, qui sera invité à l’Élysée (et déclinera), le « pov’con » inconnu, on le sait, allait le rester, préférant se faire oublier. Ce qui n’allait pas être le cas de l’insulte du petit chef, promise à une étonnante notoriété – emblé-matique de ce que nos peureux chroniqueurs politi-ques osent nommer sans rire le « style décomplexé » du président, là où les journalistes étrangers, qui appellent un chat un chat, parlent tout bonnement de « muflerie ».
Six mois plus tard, le 28 août 2008, à l’occasion d’un déplacement du président à Laval (dans ma Mayenne natale, au pays d’Ubu !), un certain Hervé Éon mani-festait son hostilité à Sarkozy en brandissant au passage du cortège présidentiel une pancarte repre-nant la célèbre insulte, qui fait depuis un tabac dans les manifs : Casse-toi pov’ con! La formule conduira l’insolent devant les tribunaux, non pour plagiat, mais pour offense au chef de l’État, délit tombé en désuétude depuis le général de Gaulle. C’est que dans la France de Sarkozy, les parquets ne sont guère chauffés, et la servitude pousse certains magistrats frileux à braver le ridicule. Condamné à 30 euros d’amende avec sursis, le citoyen Éon fera appel de la décision (tarif confirmé en appel) puis portera l’affaire devant la cour européenne des droits de l’homme, qui n’a pas encore statué – le sénateur Jean-Luc Mélen-chon déposera le 19 novembre 2008 une proposition de loi visant à abroger le délit.
C’est précisément lors du procès en appel d’Hervé Éon à Angers, le 3 février 2009, que je lançai, via le site Rue89, un appel au pov’con inconnu afin qu’il rejoigne les rangs des outrageurs réunis au sein du Collectif pour une dépénalisation du délit d’outrage2. L’espoir de boire un coup avec ce paysan n’ayant peur de rien constituant la seconde raison de cet appel, qui restera vain, du moins jusqu’à un certain temps…
Dépité de ne pas l’avoir retrouvé, il me vint alors une idée amusante… Puisqu’il ne s’était pas manifesté, pourquoi ne pas renouer avec la tradition des canulars à la Pierre Dac en lui inventant une identité ?
J’ouvris donc un blog et un compte Facebook au nom du paysan insulté par Sarkozy au salon de l’Agriculture, que je baptisai Fernand Buron, demeurant à Saint-Martin-des-Besaces (Calvados). Ce statut de pov’ con officiel du président vaudra au courageux Fernand plus de trois cents amis en moins d’une semaine, et des dizaines de messages de sympathie de cybercitoyens admiratifs. Il vaudra aussi à Mme Colette Lesouef, maire de St-Martin, et à quelques-uns de ses sympathiques administrés, la visite d’une équipe de France 3 Normandie, qui réalisera un reportage hilarant, que l’on peut voir sur le blog de Fernand (et ici-même, un peu plus bas…).
La popularité grandissante de Fernand sur le réseau social ne me laissait d’autre alternative que de dévoiler l’imposture, sous peine d’être englouti par la tâche. Et je me posai alors cette question : Qu’aurait fait le vrai Fernand en pareille situation? Je repensai alors au titre d’un roman de Kits Hilaire, Vise directement la tête.
Fernand à l’assaut de l’Élysée, quel panache !

PREMIÈRE VISITE À L’ÉLYSÉE

C’est ainsi que Fernand, de plus en plus remonté contre Sarkozy et sa « clique de mafieux », annonça sur Facebook son intention de se rendre à l’Élysée le 28 janvier pour « souffler les 55 chandelles du président », né en 1955.
Le 28 janvier 2010 en fin d’après-midi, sous une bruine maussade, d’importantes forces de police nous attendaient, moi et la dizaine de personnes ayant réussi à passer les mailles du filet dressé autour de l’Élysée. C’est que le matin Le Parisien dévoilait le canular, envisagé la veille par David Abiker sur France Info et Laurent Ruquier sur Europe 1.
Confinés dans la petite rue Duras (reliant l’Élysée au « MI », place Beauvau), où le service de protection du palais a l’habitude de parquer les visiteurs remuants, nous fîmes un ramdam potache et chantâmes en l’honneur du président. Tout juste si l’on ne fraternisa pas avec les policiers présents, dont certains con-tinrent mal leur hilarité lorsque je brandis ma pancarte CASSE-TOI POV’CON qui était jusqu’alors de toutes mes manifs…
Tandis que l’identité de mes dangereux complices était relevée par des agents de la DCRI, j’écopai d’une interpellation pour outrage au président de la Répu-blique, d’une garde à vue au commissariat de la rue de la Faisanderie – une vraie GAV de VIP, avec civilités, assez joyeuse à la vérité – et, plus surprenant, d’un classement sans suite du parquet de Paris, qui con-sidérera en août 2010 que « l’examen de la procédure [n’avait] pas permis de caractériser suffisamment l’in-fraction » – alors que j’avais brandi sous les fenêtres du président, le nez d’une cohorte de CRS et les caméras du Parisien.fr, la pancarte qui valut à mon ami – et pays mayennais – Hervé Éon d’être poursuivi et condamné !
Le fait que j’aie entretemps publié une politique-fiction3 racontant la plongée dans la folie et les derniers jours de Sarkozy à l’Élysée n’était bien sûr pas étranger à cette étonnante mansuétude. Depuis quelque temps, Sarkozy a certes calmé ses ardeurs procédurières, mais un procès contre un écrivain qui clame, argu-ments à l’appui, que le président n’est pas sain d’es-prit, cela fait désordre et… de la mauvaise publicité !
Ces considérations étant énoncées, quittons un instant les tribulations de Fernand pour évoquer les effets dévastateurs de la politique de Sarkozy, aussi détestable que le personnage qui l’inspire.

CET HOMME EST DANGEREUX

Car les frasques de ce président mal élevé, irascible, incapable de maîtriser ses accès de violence, ne sau-raient faire oublier que s’il est dangereux, ce n’est pas seulement parce que le pervers narcissique élyséen peine à composer avec les bouffées de paranoïa qui le gouvernent.
Oui, cet homme est dangereux, mais le cirque per-pétuel autour de ses « pétages de plomb » et de son « mariage arrangé » par le vendeur de soupe Séguéla, efficace pour donner du grain à moudre aux médias et enfumer la population, ne saurait faire oublier les véri-tables raisons de sa dangerosité, bien plus inquié-tantes…
Chaque jour apporte la preuve que ce président, outre qu’il habite avec beaucoup de désinvolture la fonction pour laquelle il a été élu, n’est pas vraiment le président de tous les Français, mais bien celui de ceux qui possèdent les richesses économiques de notre pays, qui l’ont, grâce à leurs deniers (acquis à la sueur du front des autres), porté au pouvoir, comme l’a en-core démontré l’incroyable affaire Woerth-Bettencourt.
Mais revenons à Fernand Buron, l’inconnu le plus célèbre de France…
Fernand le pov’con, emblématique des laissés-pour-compte de cette politique, Fernand qui trépigne depuis trois ans tel un lion en cage, coupant le son de la télé dès que l’horripilant petit chef bourré de tics apparaît à l’écran, Fernand exaspéré, comme des millions de Français qui se demandent avec anxiété et incrédulité « Jusqu’où ira-t-il? Jusqu’où iront-ils? Jusqu’où ira cette indécence? Et que faire pour en finir? »

IL NE SUFFIT PAS DE S’INDIGNER

Que faire face à l'arrogance d'un pouvoir sourd aux revendications légitimes des plus démunis ?
« Ils ont voté, et puis après… » chantait Léo Ferré.
Fernand, qui connaît par cœur quelques refrains de Brassens mais n’a guère chanté Ferré, piaffe à l’idée de devoir attendre 2012 pour s’exprimer par le biais d’un dérisoire bulletin de vote dans l’urne…
Comme des millions de gens désemparés, il se répète la lancinante question : « Que faire ? »
Que faire face à un pouvoir qui monte les citoyens les uns contre les autres en pratiquant la surenchère de la peur et du bouc émissaire, et dont certaines politiques nauséabondes, par rapport aux étrangers mais aussi aux Roms, font honte à beaucoup de nos compatriotes?
Fernand a grandi dans une famille catholique, dans le respect d’autrui, la tolérance, le partage. Quand il voit Éric Besson, ce pauvre type qui prospère sur le fumier de Pierre Laval et de Marcel Déat, Fernand, qui n’a jamais fait de mal à une mouche ni frappé un chien de sa vie, a envie de lui botter le cul…
Que faire face à un pouvoir qui torpille les services publics de l’État (éducation, santé, justice, sécurité, solidarité sociale), issus pour certains du Conseil national de la Résistance, comme le rappelait fin 2010 Stéphane Hessel, au bénéfice de groupes privés sans foi ni loi?
La Résistance, Fernand, il connaît, lui qui est né avant la Guerre et a lu les livres de l’ancien résistant – il a le temps, maintenant qu’il est retraité. Les privations, il sait ce que cela veut dire, même s’il n’a jamais vraiment connu la misère. Il connaît aussi leurs remè-des, jamais assez efficaces mais tellement indispen-sables, qui ont pour nom solidarité, entraide, respect mutuel, toutes choses que l’homme du Fouquet’s et ses quarante salopards sont en train de mettre par terre avec une redoutable efficacité…
Que faire face à un président qui ne supporte pas la critique, qui criminalise les luttes sociales et poursuit en justice aussi bien des citoyens (délit de solidarité active, outrage) que des journalistes – quand il ne traite pas certains de « pédophiles » pour éviter de répondre à une question dérangeante?
Fernand se souvient du morveux « Va falloir que ça change ! » proféré par Sarkozy lors du fameux « off » de France 3, qui valut à des journalistes de la chaîne et de Rue89 d’être poursuivis pour recel. Tout cela parce qu’une maquilleuse adepte du « Touche-moi pas tu m’salis » avait négligé de lui dire bonjour… « Mais com-ment peut-il être aussi con ? » s’était-il demandé.
Que faire face à ce président autoritaire, fasciné par l’uniforme4 et l’esprit de la matraque, dont le cerveau n’a pas quitté la place Beauvau et dont la politique du pire risque fort de mener à une explosion de violence sociale qui laissera des séquelles graves dans notre pays ?
Que faire face à ce régime où un ministre d’extrême droite peut être condamné pour injure raciale et rester à son poste sans que cela ne gêne personne ?
Que faire, enfin, face à un pouvoir qui se soucie comme d’une guigne du bien public et des principes républicains d’égalité, de liberté, de fraternité ?
Quand Sarkozy a tenté de nommer son fils Jean à la tête de l’EPAD de la Défense, Fernand a eu envie de graisser le fusil et d’aller faire un carton dans la prin-cipauté des Corleone Balkany, mais il s’est retenu…

NOUS SOMMES TOUS DES FERNAND BURON

Nous sommes des millions comme Fernand à penser que le seuil de l’intolérable est dépassé, qu’il est grand temps de mettre fin à ce détestable climat de « guerre civile larvée », entretenu par les obsessions sécuritaires électoralistes d’un président dont certaines attitudes paranoïaques laissent à penser que ses préoccupa-tions ne sont plus tout à fait celles d’un homme d’État digne de cette fonction.
Oui, Fernand sait qu’il n’est pas seul à en avoir « ras la casquette ». Avec son épouse Odette, ils ne sont qu’un maillon de cette « multitude » – citer de Gaulle ne peut pas faire de mal en un temps où l’on se prend à regretter Chirac –, une multitude découragée, dépri-mée, mais pas résignée, tout comme des millions de compatriotes qui n’en peuvent plus de ce que ce pouvoir destructeur et ce président arrogant et indigent infligent à leur pauvre France.
Fernand n’en peut plus de cette interminable hallu-cination collective ! Il se sent un peu seul. Il bouillonne comme un alambic. Il trépigne. Attendre 2012 le rend malade. Ah, s’il était plus jeune… Ah, ça ira, ça ira, ça ira! C’est pas La Marseillaise qu’il chanterait… Comme nous tous, il enrage d’être aussi impuissant. Sauf que lui a un petit quelque chose de plus…
C’est qu’ils ne sont pas nombreux, ceux qui ont osé dire « dégage ! » à ce président honni, si trouillard qu’il est contraint, lors de ses déplacements loin du bunker Élysée, d’être protégé par d’hallucinantes armadas policières – dignes de ses fantasmes non assumés de petit dictateur – afin d’éviter des débordements popu-laires, voire des émeutes…
S’il revenait sous les feux des médias, pas besoin d’être grand clerc pour deviner que ce symbole d’une résistance épidermique à Sarkozy, élevé de par sa discrétion au rang de mythe, endosserait aussitôt le statut de héros national… Un peu à l’image – même si les époques ne se prêtent guère à la comparaison – du pitre Coluche candidat aux présidentielles de 1981.
Au risque de passer pour de doux rêveurs, laissons-nous aller à un peu de prospective…
Nous sommes en 2011. Le « pov’con » du président, le vrai, qui ne s’appelle donc pas Fernand Buron mais que l’on continuera à nommer ainsi par commodité, Fernand le taiseux au grand cœur, l’homme de la terre, mi-bourru, mi-placide, revient, abasourdi par les der-niers vœux élyséens, où le président-équarisseur eut le culot de s’ériger en… protecteur des Français!…
Et il décide de passer à l’action !
À cet instant, ami lecteur, tu te frottes les yeux.
Quoi ? Mais Fernand Buron, on ne l’a pas retrouvé ! Fernand, c’est juste un mythe, une lubie d’écrivain qui s’est offert deux heures d’adrénaline devant l’Élysée, nous sommes bien d’accord ?!?
Eh bien non, justement !

LE POV’CON INCONNU EST REVENU

Car par un incroyable concours de circonstances, beaucoup de pugnacité, et une certaine dose d’incon-science, nous l’avons retrouvé ! Oyez, braves gens, le « pov’con » de Sarkozy est de retour!
Oui, il est revenu, le « pov’con » ! Et cette fois, ce n’est pas un canular…
Il a frappé un beau matin à la porte des éditions Après la Lune. Il en avait assez de la clandestinité. Il s’est un peu empâté, s’est laissé pousser la barbe et fait friser les cheveux. Pour ne pas être reconnu quand il s’éloigne de son village, affirme-t-il en rigolant. Parce que s’il se promenait dans la rue avec sa tête estam-pillée « TOUCHE-MOI PAS TU M’SALIS ! », ce serait l’émeute !
Pour le reste, son rejet viscéral de l’injustice, son indignation à fleur de peau sont intactes. Fernand, c’est juste quelqu’un qui a eu une vie bien remplie, qui n’a jamais voulu d’histoires et n’en revient toujours pas de s’être trouvé là au mauvais moment…
S’il ne s’appelle pas Fernand Buron, c’est le nom qu’il a choisi pour publier ce petit livre de colère et de révolte. Et ce qu’il dit, avec ses mots d’homme simple qui a passé sa vie à cultiver la terre, à « éviter les embrouilles et à rendre service, quand on peut » – pour reprendre son expression –, mérite d’être entendu.
Fernand, c’est vous, c’est moi, celles et ceux qui partagent son exaspération.
Il crie à tous ceux qui n’en peuvent plus de Sarkozy et de sa détestable politique : « Réveillez-vous! Cessez d’être des moutons! Vous n’avez qu’une vie, les amis! La crise a bon dos! Révoltez-vous! Battez-vous! »
Et pour laver l’affront de cette insulte qui lui est restée en travers de la gorge, il a décidé de se rendre au palais de l’Élysée. Qui est avant tout, comme on ne le dira jamais assez, la maison du Peuple.
Car Fernand, qui comme tout le monde s’est souvent trompé dans la vie, est au moins sûr d’une chose : si le peuple, dans une démocratie, est durablement sou-verain, l’occupant de l’Élysée n’en est que le locataire très provisoire. En 2012, il quittera les lieux. Défini-tivement. Ça aussi, il en est certain. Parce qu’une autre alternative est tout simplement inconcevable…
Mais Fernand Buron a décidé de ne pas attendre 2012 pour porter le fer dans la plaie. Il a fixé une date. Le 23 février 2011. Pour les trois ans de l’outrage. Une heure. Midi. Celle de l’apéro. L’apéro des pov’cons. Et tant pis si les flics les empêchent de passer…
Fernand entend déjà les rires moqueurs…
Diable, une jacquerie ? Les pov’cons, combien de di-visions ?! Et il compte y aller comment, à l’Élysée? En tracteur ? En moissonneuse-batteuse ? À dos d’âne ?

LES POV’CONS, COMBIEN DE DIVISIONS ?

Fernand se fiche pas mal de ce qu’on pensera de lui. À 74 ans, il a passé l’âge où l’on se préoccupe de ce genre de considération.
Mais Fernand ne se sent pas vieux. Ou alors il faudra qu’on lui explique pourquoi plus il vieillit, plus il se sent rajeunir. Et plus il se sent libre.
« Et pan dans la gueule des salopards qui voudraient nous empêcher de respirer ! » clame-t-il, poings serrés, des sanglots dans la voix. Fernand a choisi d’être utile, de montrer la voie, enfin… une des voies possibles…
Le 23 février 2011 à midi, il va mettre ses souliers du dimanche, sa plus belle chemise, et partir à l’assaut de la citadelle Élysée en renvoyant à la face du locataire des lieux sa misérable saillie de comice agricole trop arrosé.
Fernand aurait bien aimé trouver un autre cri de ralliement. Mais il a beau réfléchir, rien à faire : quand il pense à cet homme navrant qui gouverne la France, ce nuisible qui règne sur une armée de courtisans, de salopards pleins aux as et de liquidateurs de Répu-blique, les mots lui manquent. Il a juste envie de crier à gorge déployée : CASSE-TOI POV’CON !
À moins que, se faisant le porte-parole de tous les citoyens méprisés par ce monarque au petit pied en quête désespérée de grandeur, il n’adopte une posture gaullienne, sur le mode Les Français parlent au français (le “f” minuscule à « français » est voulu) pour se fendre d’une incantation plus digne de la bonne éducation qui fut la sienne, dans le bocage normand catholique d’avant-guerre : PARTEZ, MONSIEUR LE PRÉSIDENT !

1. À tel point que le député PS François Loncle, ne supportant plus « les termes et formulations vulgaires » d’un chef de l’État « ignorant trop souvent la grammaire, malmenant le vocabulaire et la syntaxe, omettant les accords », posera en février 2010 une question écrite au ministre de l’Éducation nationale Luc Chatel sur les « dispositions » qu’il souhaitait prendre, en tant qu’instituteur en chef, pour « remédier sans délai aux fautes de langage » de Nicolas Sarkozy.
2. CODEDO. Créé en juillet 2008 avec Romain Dunand (condamné pour outrage à Sarkozy pour avoir comparé les rafles de sans-papiers à la politique de Vichy), Maria Vuillet (poursuivie par le sous-préfet menteur d’Île-de-France, Frédéric Lacave, qui sera débouté), Serge Szmuszkowicz (condamné pour outrage à gendarme en civil), Valérie Martinez (poursuivie par le préfet des Pyrénées-Atlantiques Philippe Rey et relaxée), Hervé Éon et quelques autres. Une pétition signée par 20 000 citoyens fut déposée le 15 février 2010 à l’Élysée, à la Chancellerie et au ministère de l’Intérieur. Seul l’Élysée a accusé réception…
3. Je suis partout (les derniers jours de Nicolas Sarkozy), Après la Lune, 2010. Ce livre, boycotté par les médias, y compris ceux qui ont fait des tares et des dérives de Sarkozy un lucratif fond de commerce, fera un flop en librairie mais rencontrera un grand succès dans les fêtes du livre. Il raconte la plongée dans la folie du président en juillet 2011, et est par conséquent toujours d’actualité.
4. Sauf pendant son service militaire, qu’il effectua planqué au service de propreté des Armées, en compagnie de celui qui deviendra plus tard l’un des grands spécialstes ès-water-closets de l’UMP, Éric Raoult.
Jean-Jacques Reboux
Editions Après la Lune
8 janvier 2011